« Moi, les ateliers, ça m’emmerde » dit un détenu « Moi aussi », a rétorqué Olivier Brunhes, le metteur en scène. Il leur propose autre chose que de préparer l’habituelle représentation en prison: cette fois, ce sera « du vrai théâtre avec un vrai public », ils monteront sur une scène nationale. (…)...
La salle est comble. Il y a même des spectateurs sur les marches. Sur scène, 10 hommes et 2 femmes nous font ressentir l’enfermement, la colère, la souffrance et se prennent la main pour saluer. Qui est détenu ? Qui est comédien ? Aucune importance.La force est commune.
«A un enquêteur, à un journaliste, je ne serais pas rentré dans l’intime, j’aurais mis des barrières.» «André V.»
C'est la bonne humeur qui frappe lorsque l'on découvre Week-end de rêve, suite de saynettes très drôles et tracées d'un trait vif par des interprètes qui s'amusent.
C’est une pièce bien sauvage que la vôtre, et d’une grande et âpre liberté.